lundi 15 avril 2013

Méthodologie de l’enquête (Blanchet) : Analyse des entretiens


SOMMAIRE :

1)    Début et fin d’une thérapie
2)    La relation avec le psychothérapeute 
3)    La bonne thérapie
4)    La situation et l’effort du malade 


1)    Début et fin d’une thérapie :

A)  Raisons de consulter :

« Peut-être pour la première psychothérapie, c’était plus une situation d’urgence en fait. »
« Par contre pour la deuxième, celle qui a commencé en 2007, en fait ce sont les circonstances »
 « mère alcolo, père violent qui la battait dangereusement »
« J'étais seule, sans boulot, sans amis, j'ai déprimé et décidé d'aller voir quelqu'un. »
 « dans le cas de stress post trauma, il arrive souvent que la victime garde l'événement traumatique dans un champ dissocié de la conscience.... à vie.... »
« J'ai changé d'avis. La psychanalyse peut permettre un changement profond dans le fonctionnement psychique. »

Les patients consultent généralement car il y a situation d’urgence. Quand ils vont très mal dans leur vie. La maladie psychique peut être telle qu’ils sont dans l’obligation d’être aidés par une personne. Leur situation familiale peut être alarmante. Le fait d’être au seuil de la souffrance, ne plus pouvoir résister seul face à ses douleurs, poussent donc les personnes à consulter.
Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Cela peut être dû à un déclic, à un sursaut d’enthousiasme concernant le fait de pouvoir être guéri par une personne ou une méthode particulière. 

B)   Raisons d’arrêter :

« J’ai arrêté car je me sentais bien ».
« un thérapeute qui m'a clairement dit se sentir vulnérable face à mon histoire et nous avons donc cessé cette thérapie »
« En janvier je n'ai plus senti la nécessité de continuer et ma psy a acquiescé. - je n'éprouve plus le besoin de la voir, je vais bien »
« Moi ce n’est pas parce qu’il ne me convenait pas, c’est parce qu’à un moment donné je ne pouvais plus travailler certaines choses. »
« Outre la disparition de mes symptômes post traumatiques, je peux parler de mon viol, l'évoquer sans me sentir au bord du malaise »

Les patients décident d’arrêter leur thérapie soit car ils vont beaucoup mieux (guérison avérée). Les patients généralement savent quand ils sont guéris ou non, s’ils ont besoin de consulter encore ou non. Concernant la patiente qui était atteinte de traumatismes, elle n’a plus de flashs comme autrefois. Il y a des symptômes qui ont disparus. Ils en concluent que la thérapie a été efficace. 

La pratique est le meilleur moyen de changer notre avis au sujet d’une thérapie. Le changement psychique positif est le départ de la conviction selon laquelle la thérapie est efficace.
Les personnes sont prêtes à consulter encore si un jour il y a rechute ou besoin ponctuel. Beaucoup d’entre elles n’ayant pas totalement terminées avec leur souffrance psychique, comptent encore consulter.

Les malades arrêtent aussi leur thérapie car la relation avec leur thérapeute ne mène à rien. Ce dernier peut se sentir vulnérable, débordé, atteint face aux problèmes du patient. En effet, la relation avec le psychothérapeute est importante dans l’efficacité de la thérapie. Ce que nous allons voir par la suite.

 « Je suis retournée voir cette première psy qui m'a conseillé d'apprendre à faire avec et d'aller trainer dans des associations d'anciennes victimes. Je me suis sentie lâchée, abandonnée ».
« J'ai omis de dire qu'entre ma psy et l'EMDR, j'ai été lâchée par un thérapeute »
« Il ne va jamais vous dire : «  Je ne vais pas te prendre », mais en tout cas il va vous réorienter d’une autre manière. » 

Il faut savoir que lors de leur arrêt du traitement, les patients peuvent avoir éprouvés un manque de soutien de la part du thérapeute qui les abandonne avec des conseils sans consistance ou qui sont crus dans leur propos en disant qu’ils sont incapables de les prendre en charge.

C)  Les mauvaises expériences, frein pour une nouvelle consultation :

« Depuis longtemps, je voulais reprendre une thérapie mais avais été refroidie par le premier ».
« Je n'avais pas d'espoir. Je ne croyais pas aux psys. Je pensais simplement qu'ils pouvaient être une béquille, un soutien, mais qu'au fond rien ne changeait. »
« Mais j’appréhende de tomber sur un mauvais psychothérapeute et en être alors découragé. »

Si auparavant les patients avaient rencontré des mauvais thérapeutes, ils sont plus enclins à prendre plus de temps pour consulter à nouveau un nouveau psy. Ce qui est tout à fait compréhensible. L’humain est un être qui se construit grâce à ses expériences. Celles-ci pouvant être marquantes. Le découragement est le pire ennemi pour une consultation et donc réduit les opportunités de guérison.

2)    La relation avec le psychothérapeute :

A)  Compatibilité avec le psychothérapeute :

« J'ai détesté ce psy »
« la thérapie haptonomie, beaucoup plus humaine et chaleureuse.... »
« je crois que le thérapeute importe tout autant que la thérapie. »
« Une fois qu'on se sent en confiance, on peut lâcher prise... C'est une histoire de relations humaines aussi.... »
« Dans le centre, je pense que ça n'a "rien" donné parce que la personnalité de la psychologue ne me convenait pas. »
« J'ai souvent entendu que la personnalité du psy était plus importante que le type de thérapie ! Pour ma part je n’irai pas jusqu'à dire ça, mais je pense que ce n'est pas totalement faux. »
« J’ai senti que je pourrai être écoutée donc… »
« il y a eu un déclic avec cette personne j’ai su que je pourrai travailler. »
« Pour les gens qui consultent c’est souvent un problème de place. Quand on n’est pas entendu ou quand on ne se sent pas à sa place, on n’est pas respecté d’un certain point de vue. »
« les séances restent des relations humaines avec toute la complexité de ces relations. »
« j'ai vu un premier psychologue qui ne m'a pas plu car je me suis pas senti en confiance, à l'aise. »

Nous croyons que c’est l’un des points le plus important, si ce n’est le pivot de toute thérapie qui marche. Une bonne relation entre le patient et le thérapeute est primordiale. Il faut qu’il y a ait une relation de confiance pour que la patient se livre plus efficacement, plus naturellement. Se sentir écouté est important mais encore plus pour un souffrant psychique. Les patients envisagent tous la thérapie sous l’angle des relations humaines, c’est-à-dire qu’ils recherchent avant tout être entendu, de partager avec quelqu’un leurs problèmes. La relation est humaine non robotique. L’émotion du sujet malade doit ainsi être pris afin qu’il se sent compris dans sa douleur.

 « II était très « freudien », il ne parlait pas, prenait seulement des notes, et était très froid ».
« La parole avait sa place en séance, mais pas toute la place. »
« Elle me laissait très souvent dans mes silences, et je m'y noyais. »
« Paradoxalement, mon psychanalyste parle beaucoup plus et parle autant que moi d'ailleurs. C'est exactement ce dont j'ai besoin. »
« Quelqu’un qui est à l’écoute »
« C’est un échange en fait. L’échange fait que forcément ce n’est jamais ce que tu prévois. »
« Alors j'ai cherché une femme psychologue qui s'est distinguée par le fait qu'elle posait des questions »

La communication entre le patient et le psychothérapeute peut-être plus ou moins fluide. Les patients désirent un psy qui soit à l’écoute, cependant, il doit rester actif dans l’interaction. D’essayer d’en connaitre plus sur le malade, qu’il discute autant qu’il écoute les mots du patient. La relation doit être au plus proche de l’égalité sur le plan de la parole. Un échange par définition nécessite deux intervenants qui partagent réciproquement un moment.

B)   Le patient doit être au centre du traitement :

« C'était important pour moi qu'il n'y ait pas de dépendance et que je reste maître du rythme. »
« Pour ma part je trouve infantilisant et même limite arnaque quand les psys exigent qu'on vienne à heure et jour fixe même si on n'en sent pas le besoin. »
« qui parle toujours de l’autre jamais de lui. Il travaille avec la personne, c’est la base. Honnête et la place à l’autre avant tout. »

Les personnes sont pour que les patients soient au centre de la thérapie. Elles désirent qu’ils soient pris totalement en considération. Qu’elles soient « le roi du divan » et le psychothérapeute soit leur « serviteur » à leur écoute. Il serait judicieux selon les patients qu’ils aient le droit de décider quand ils ont envie de consulter, qu’ils soient plus autonomes dans le processus de guérison.

C)  La durée des thérapies :

« Ca été très long mais elles ont porté leurs fruits ».
« Le trauma du viol a été réglé en quelques séances ce qui a été très déstabilisant »
« Il a fallu un an pour faire le tour, poly traumas dans mon cas ».
« Il y en a qui ne souhaitent pas aborder certains sujets sensibles et récurrents et donc choisissent une thérapie qui dure, des années, crée une dépendance, mais les soulage à peine. »
« Il faut du temps pour accéder à leur moi profond »
« Je ne suis pas pour les thérapies qui durent des années. »
« le bon thérapeute est celui qui aide à s'envoler, pas celui qui retient, crée une dépendance. »
« J'y ai vu une psychologue pendant 2 ans, sans grand bénéfice. »
« La thérapie est longue, oui et chronophage dans le quotidien. Mais c'est le tarif pour un travail analytique. Une dizaine d'année est normal je crois. Ça me paraît fou, ça me donne le vertige, ça me questionne quand je compare aux thérapies brèves. »
« ce que reprochent les psychanalystes à ces thérapies brèves, c'est que le résultat ne soit pas durable »
« j’ai mis beaucoup de temps à parler de certaines choses »
« On est resté huit mois, les deux premiers mois étaient difficiles parce qu’il fallait canaliser tout ce qui sortait. »

Les gens sont prêts à entamer des thérapies longues. Ils pensent qu’une thérapie prend du temps, une dizaine d’années pour certains, cela doit dépendre du degré de sévérité de la maladie. En effet, quand on souffre notamment de plusieurs traumatismes, cela peut prendre un an pour tout effacer.

Une thérapie peut prendre du temps. Les patients ne sont pas toujours prêts à se livrer dès le début. Pénétrer la personnalité du patient demande que l’on soit patient avec lui. Néanmoins, certains se questionnent sur l’efficacité des thérapies brèves telles que les TCC. Elles sont courtes mais les effets sont-ils durables ?

Il y a des thérapies qui peuvent avoir des durées très courtes, seulement si elle était adaptée aux maux du patient. L’EMDR convient à ceux qui souffrent de traumatismes. 

Les gens peuvent prendre du temps avant d’arrêter une psychothérapie. Les patients se laissent aller à la routine des consultations. Nous pensons qu’ils ne sont pas assez maitres dans le choix des rendez-vous. 

Mais les gens ne sont pas pour la dépendance. Il est un soutien seulement. Ils veulent que cela soit efficace même s’ils n’ont pas conscience qu’ils ont un rôle aussi important que le thérapeute dans le processus de guérison.

3)    La bonne thérapie :

A)  Le choix de la thérapie :

 « Une amie m'a conseillée »
 « J'ai une amie thérapeute en suisse qui milite et exerce dans des associations d'anciennes victimes et qui m'a dit qu'il fallait un psy solide et bien formé sur le sujet ».
« C'était une psychologue qu'une amie de ma mère lui à conseiller. »

Les gens choisissent telle ou telle thérapie grâce « au bouche à oreille ». Ils sont conseillés par une tierce personne. L’entourage joue un rôle essentiel dans la prise de connaissance concernant certains thérapeutes. Ils sont donc influencés par l’environnement social dans le choix de leur thérapie.

« J'ai lu les travaux de Muriel Salmona sur la mémoire traumatique »
« j'avais lu un ouvrage de vulgarisation de la psychanalyse à l'adolescence et ça m'avait intéressé. »

Ensuite, les lectures sont aussi sources d’influence dans le choix de la thérapie. La littérature est l’un des moyens pour savoir en quoi consiste une certaine thérapie, de connaitre leur méthode, leur efficacité et sur quoi elles agissent. Elle est réputée pour être précise et bien développée.

« Sur le net j'ai vu que l'EMDR était LA thérapie pour guérir le trauma »

Il  y a les recherches sur internet, puits d’informations pour ceux qui veulent s’informer rapidement sur la thérapie qui les intéressent, dont ils ont entendus parler. Les médias n’ont plus de preuves à faire. Ils sont là la référence à utiliser aujourd’hui avant de consulter. 

« Les TCC sont jugées très efficaces, ce qui m'embête, c'est que l'étude concerne du court terme. Ce que vivent les patients longtemps après la thérapie, ce n'est pas étudié. »
« Je sais que l'INSERM a produit des rapports comparant l'efficacité des psychothérapies, avec des chiffres à l'appui. »

En lisant des revues ou autres, les personnes s’aperçoivent du manque d’informations d’une thérapie. Cela entraine alors un refus d’essayer la thérapie par doute et suspicion. Par exemple le cas de cette femme qui ne savait pas ce qui se passait après une TCC.

« beaucoup de gens consultent, on ne sait plus trop quelle approche, il y a une espèce de mélange, on ne sait plus en fonction de la formation, quel psy on peut voir, qu’est-ce qui peut nous convenir etc. »

Enfin, les gens ne savent plus quels types de psychothérapeutes consulter. Les infos sont diverses, il y a tellement de méthodes qu’ils peuvent se perdre dans le choix de la thérapie. Cela peut donc prendre du temps.

B)    La psychothérapie adaptée à ses problèmes :

 « les victimes d'incestes doivent fuir ce genre d'individus. C'est même ce qui a fait que je n'ai jamais parlé de mes flash ou cauchemars, j'avais peur qu'on me dise que j'avais fantasmé sur mon père... En ce qui concerne les traumas, je dois dire que je ne crois pas en grand-chose à part l'EMDR. »
« Certains suivent des analyses, ce ne sont donc pas des thérapies : ils cherchent à comprendre, mettre du sens, faire des liens ».
« Ma psy EMDR me disait récemment que l'EMDR ne fonctionnait pas sur certaines personnes »
« Pour moi, ma psy qui pratiquait l'haptonomie a été souveraine : elle m'a fait sentir mon corps, ses limites, j'ai pu m'habiter enfin... Mais cela a laissé perplexe quelques-uns de mes amis qui y ont eu recours.... »
« Grâce à la psychothérapie je me sens plus jamais seul car la solitude et le mal être c'est l'individu qui en est atteint qui le décide »

Il y a des thérapies qui sont faites pour certains types de maladie. Cela ne marche pas pour tout le monde. Il est donc décisif que la thérapie soit adaptée aux maux actuels de la personne pour qu’elle soit vraiment efficace. Sinon il y a perte de temps, d’argent, et d’énergie. L’EMDR est destiné par exemple aux gens atteints de traumatismes.
Cela dépend ensuite de ce que recherche le malade. Ce dernier peut seulement chercher une oreille attentive, cela peut donc durer longtemps, avec le risque de dépendance. Il peut ainsi consulter car il se sent seul dans sa souffrance.

C)  La formation des psychothérapeutes :

« Cette psy m'avait dit que le sujet était méconnu, qu'il y avait peu de formation chez les psys ».
« Je souhaitais avoir la garantie que le prochain psy serait aguerri, et bien formé par l’approche traumatique ».
« le parcours universitaire est poussiéreux et que c'est à chacun du coup de se former par lui-même. »
« A la base je pense que c’est un métier de vocation. »
« On est de plus en plus formés à de méthodes intégratives. »

Les malades recherchent des psychothérapeutes qui soient spécialisés dans la maladie en question. Les docteurs sont parfois mal informés malgré leur formation universitaire. La formation a une influence sur la méthode d’un psy. Un psy informé est un psy mieux formé. Néanmoins, c’est par sa propre initiative, par vocation, que le psy va chercher à s’améliorer, à améliorer sa méthode thérapeutique. Personne ne peut le faire à sa place.

4)    La situation et l’effort du malade :

A)  L’état du malade est essentielle dans l’efficacité du traitement :

« Cela dépend de la personne en effet, mais aussi de là où la personne se situe dans son cheminement. »
« Je devais me sentir en sécurité : enfants élevés, boulot assis, vie sociale. J'imagine que ça m'a aidée à guérir. »
« Elle a alors pris RDV dans un centre pour adolescent suicidaire, elle m'a accompagnée. »
« je pense que je n'avais pas la tête à aller voir un psychologue car je devais gérer ma vie familiale et au lycée »
« Même moi je n’étais pas prête à l'époque »
« Aujourd'hui j’ai des difficultés à aller voir un psychologue car j'ai peur qu'il remette en question ma vie »

La position où se trouve le patient est l’un des facteurs de l’efficacité d’une thérapie. Il est possible qu’il ne soit pas prêt à accepter certaines choses, de parler de certains sujets à son psychologue. Affronter son passé n’est pas toujours facile. Les événements remontent, le patient décide alors ou non d’y faire face. Est-il en mesure de changer sa vie ? De se remettre en question ?

Le thérapeute ne peut être efficace seulement s’il arrive à débloquer le patient, à le faire lâcher prise. Une relation de confiance est donc primordiale comme on l’a écrit plus haut.
Et puis, la situation familiale apporte aussi un soutien moral au patient. Le fait qu’il se sent en sécurité, qu’il possède des bases suffisantes sur quoi s’appuyer pour que la thérapie se passe dans de bonnes conditions. Le patient étant à ses aises, sans d’autres problèmes à régler sera plus apte à échanger efficacement sur des sujets traumatisants.

Etre adolescent n’est pas un âge très aisé pour être lucide en ce qui concerne sa propre souffrance. Les adolescents sont perturbés, sont plus fragiles et sont très souvent indisciplinés dans le processus de guérison. Sont-ils prêts eux aussi à s’envoler de leurs propres ailes ? Peuvent-ils vraiment guérir combien même le psychothérapeute soit attentif à lui ? La transition qui mène à la période épanouie de l’adulte est compliquée aujourd’hui.

B)   Autres aides qui peuvent permettre une efficacité accrue d’une psychothérapie :

« Sans les médocs, je n'aurais pas pu suivre une psychothérapie. »
« En ce moment j'en suis à la course à pied et à la natation. Ça me fait un bien fou dans le corps, et le mental s'en ressent. »
« Le travail est pour moi parfois une véritable bouée de sauvetage. »

Certains patients jugent parfois que les médicaments sont indispensables pour eux pour suivre une psychothérapie. Le fait d’en prendre les maintient dans une sorte de concentration vis-à-vis de leur thérapie psychique, cela leur permet d’être mieux à l’écoute du psychothérapeute.  

Il y a des outils autres qui peuvent venir en aide aux patients. Le sport pratiqué à côté de la thérapie par exemple peut procurer des bienfaits à effets synergiques. Quand on sait que différentes études ont déjà démontrés les bénéfices divers d’une activité physique régulière aussi bien sur le plan corporel que sur le plan psychique, nous pensons qu’il est important que tous les psychothérapeutes conseillent à leurs patients d’en faire autant. Le lien du corps et de l’esprit serait aussi l’une des voies à emprunter pour le souffrant.

Pour terminer, la pratique professionnelle du patient que celui-ci réalise à côté peut avoir un impact positif. Le travail permet de garder un rythme, d’avoir un cadre stable, et d’oublier pour un moment les maux intérieurs. Trouver un emploi qu’on apprécie est donc essentiel pour les patients qui voudraient guérir efficacement.

Conclusion de l’analyse :

L’efficacité d’une psychothérapie nécessite qu’il y a mise en place d’une bonne relation entre le psychothérapeute et son patient. Ce dernier consultant souvent en cas de situation grave et stoppant le traitement pour des raisons d’insuccès thérapeutique. 

La durée d’une thérapie varie selon les cas, mais en général, les patients ne sont pas réticents pour une longue thérapie si cela en vaut la peine. Certaines thérapies sont plus efficaces que d’autres pour guérir certaines maladies. Il est donc important que le malade s’informe avant de consulter. Il peut s’aider de différentes manières : livres, conseils d’une personne, médias, internet… etc. 

Cependant, le rôle du malade dans sa guérison est tout aussi important. La situation dans laquelle il se trouve a impact non négligeable dans l’efficacité de la thérapie qu’il fait. En outre, il est possible d’accroitre le niveau d’efficacité en faisant d’autres types d’activités fortifiantes.

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