lundi 15 avril 2013

Méthodologie de l’enquête (Blanchet) : Revue de la question : 2ème partie



Il s'agit de résumer les chapitres 7 et 8 de la thèse d’Anne Dezetter :

1) LES TRAITEMENTS DISPONIBLES POUR LES TROUBLES DE SANTÉ MENTALE COURANTS :

a. Particularité de la consommation de psychotropes en France
On peut dire que les médicaments tels que les anxiolytiques font partie intégrante de la vie quotidienne pour une bonne partie de la population française (un français sur quatre en a consommé au cours de l’année). Les  résultats sont donc alarmants. La consommation de psychotropes en France est excessive par rapport aux autres pays. Malgré que la durée de consommation soit plus réduite, la France est l’un des pays européens qui « s’alimentent » le plus en psychotropes. Les médicaments seraient ils le remède miracle pour soigner les troubles mentaux ?
b. Prévalence des recours aux psychothérapies en France, selon 3 enquêtes
Des enquêtes peuvent nous aider à connaitre la situation des recours aux psychothérapies en France. Le Baromètre Santé INPES (2005) montre par exemple 10% de la population environ a déjà consulté sachant que le taux de consultations chez les femmes est plus élevé que celui des hommes. L’Enquête Santé MGEN (2000) montre des résultats sensiblement similaires. Et selon L’Eurobaromètre Spécial n°248 (2006) la France est la première en Europe à recourir aux psychothérapies.
c. Comparaison avec l’Angleterre et les États-Unis
En Angleterre, c’est plutôt les « séances de counseling » que privilégient les personnes souffrantes. Aux Etats Unis, la population consulte beaucoup moins qu’en France : 3, 6% des adultes ont consulté l’année précédente.
d. La balance consommation de médicaments et recours à la psychothérapie
est déséquilibrée
La majorité des personnes ayant suivi une psychothérapie ont également 71% des personnes ayant suivi une psychothérapie au cours de leur vie ont également consommé des psychotropes (étude MGEN).
D’autres études (Baromètre Santé INPES 2005) montrent que les gens souffrant d’EDM ne consultent pas tous et pour une bonne partie d’entre eux ont recours aux médicaments.

 2) L’EFFICACITÉ DÉMONTRÉE DES PSYCHOTHÉRAPIES

Ce chapitre nous dit que les psychothérapies ont été sujettes d’étude concernant leur efficacité. Il s’avère que leur efficacité est démontrée sur plusieurs points.
De nombreux travaux d’évaluation internationaux peuvent prouvés leur efficacité. Notamment pour les psychothérapies des troubles de santé mentale courants.
Des méta-analyses ou revues de littératures concordent aussi pour démontrer l’efficacité des psychothérapies pour différentes symptomatologies et formes de traitements.
Les scores d’estimation du bénéfice varient selon la symptomatologie du patient, le degré de sévérité et de chronicité du trouble, aussi selon la méthode psychothérapeutique évaluée. Le prima allant aux TCC.
Plusieurs études médico-économiques concluent à un impact positif du recours aux
psychothérapies sur plusieurs types de domaines tels que les arrêts de travail, ou encore sur la consommation de médicament
Les recherches font apparaître que les traitements psychothérapeutiques peuvent réduire ou éviter l’utilisation ultérieure de services médicaux et de réduire l’impact sur le fonctionnement social induit par les troubles de santé mentale.
Il y a enfin rentabilité des interventions psychologiques chez les patients souffrant de troubles psychiatriques.

En conclusion :
En France, les psychotropes sont des médicaments largement utilisés en cas de souffrance psychique notamment pour les épisodes dépressifs majeurs. Alors que dans les autres pays, les médicaments prennent une place moins importante dans la vie des gens. Néanmoins, il faut savoir que la consommation de médicaments ne corrèle par toujours avec les consultations en psychothérapie. La psychothérapie sans médicaments est possible.
Ensuite, nous avons pu constater que la psychothérapie a démontré son efficacité à travers plusieurs études et recherches. Les psychothérapies en général ont une portée efficace sur plusieurs situations de la vie. Ayant plus d’effet sur certains types de maladie, et avec certains types de méthode.

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