Les mécanismes de défense désignent l'ensemble des opérations psychiques dont la finalité est de réduire ou de supprimer toute modification susceptible de mettre en danger l'intégrité et la constance de l'individu biopsychologique. Ce sont des stratégies par lesquelles les sujets réduisent ou évitent des états négatifs comme le conflit, la frustration, l'anxiété, ou le stress. L'obscurcissement temporaire de la réalité par des pensées, des sentiments et des comportements aura pour finalité de rendre inaccessible à l'expérience, un des éléments du conflit, ou sa totalité, qui disparait alors.
Les mécanismes de défense sont présents et variés chez tous les sujets. Certains sont plus présents que d'autres, en fonction de la structure de personnalité. Ils sont considérés comme relevant du registre de la psychopathologie lorsqu'ils sont présents de manière exclusive, prégnante et réduisant la vie des sujets.
Les mécanismes de défense ne sont pas conscient, ce qui signifie : a) soit que le sujet n'est pas conscient du comportement sous lequel se manifeste la défense; b) soit qu'il n'est pas conscient que ce comportement a une visée défensive; c) soit que le sujet n'est pas conscient de la pulsion ou de l'affect qui ont déclenché la défense en question.
Quelques exemples de mécanismes de défense : (développés dans l'ouvrage de S. Ionescu et Al.)
- Annulation rétroactive
- Clivage du Moi et clivage de l'objet
- Dénégation
- Déni
- Formation réactionnelle
- Identification à l'agresseur
- Identification projective (ou projection identificatoire)
- Refoulement
- Rationalisation
- Renversement en son contraire
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