Plan du cours
1) L'approche psychosomatique psychodynamique
2) Les psychologie somatique
3) La psychologie médicale
4) Rôle du psychologie à l'hôpital
5) Psychologie de la santé
6) Les centres de soins psychomatiques
7) Illustrations cliniques
1) L'approche psychosomatique psychodynamique
Le terme
psychodynamique désigne un trouble psychique au niveau de la santé physique.
Cela peut être un trouble fonctionnel (ex : asthme – il y a parfois une
composante psychosomatique). Historiquement d’abord on entend
« psychodynamique » par le fait qu’il y ait une manifestation au
niveau du corps mais sans qu’il n’y ait aucune cause physique qui puisse être
établie (ex : hystérie de conversion – on peut avoir des paralysies, des
cessités sans aucune cause organique).
L’autre
dimension de l’approche de la psychosomatique, c’est le fait que des fonctions
peuvent être atteintes mais qu’il y a une cause somatique. On va trouver des
disfonctionnements. La composante psychologique vaut tout de même la peine
d’être investiguée.
Cette
approche concerne également les animaux. Il y a des psychologues animaliers qui
ont trouvé des manières de communiquer avec les animaux. Dans les courses de
chevaux, ces psychologues sont présents. Il y a des animaux qui ont des
authentiques dépressions.
Cette
approche psychosomatique est fortement influencée par la psychanalyse – Il y a
une raison hystorique à cela. Des médecins se sont intéressés à la psychanalyse
parce qu’ils se sont rendus compte qu’il y avait beaucoup de résistances dans
l’effet des médicaments par exemple sur les patients.
Historiquement,
le concept de psychosomatique est né
dans la 2ème moitié du 19ème siècle. L’approche
psychosomatique a toujours eu des ennemis àCe sont les médecins, psy, qui ont une conception
biologique pure et dure (c’est du « scientisme » fonctionnement qui
consiste à dire « on ne peut pas le démontrer donc je ne veux pas en
entendre parler).
Il existe
néanmoins des points de passages entre le somatique, le biologique et le
psychologique : le rôle du
stress, le rôle des hormones et le rôle du système immunitaire.
Le stress
est une réaction d’alerte généralisée (que l’on sent au niveau du corps), de
crainte, de vigilance, de méfiance qui va déclencher une sécrétion au niveau
des glandes corticosurrénales (composante biologique) qui amènera des effets
secondaires comme la tachichardie, une constriction des vaisseaux, des
sudations, des palpitations. On peut être en « état de stress
dépassé » (Quand on est pris par quelque chose que l’on arrive pas à
gérer) – cela peut être une porte ouverte à de nombreuses maladies (virus,
infections etc.) à
le système immunitaire n’agit plus comme gardien. « L’état de stress
dépassé » correspond à la dépression, l’apathie, la personne ne peut plus
du tout réagir. Le rôle du stress est très important à étudier, à prendre en
compte.
Le rôle des hormones :
Les hormones (sexuelles, mâles, féminines, endorphine (hormone du bonheur), la
dopamine…) changent, ont une influence sur nos humeurs, sur notre manière
d’être, sue notre état d’esprit. Si on injecte certaines hormones comme la
dopamine ou autres, on peut rendre quelqu’un très agressif. Il y a des choses
réelles entre le taux d’hormones et la
manière d’être. On peut agir sur le comportement humain à partir des
hormones.
Le système immunitaire :
c’est un système qui est un peu garde-barrière. On se pose la question du
comment on peut avoir un système immunitaire élevé ou bas. En fonction de
l’état psychique, on peut être plus fragile et cela peut faire baisser notre
système immunitaire. Le système immunitaire est extrêmement sensible à l’état
psychologique.
Didier
Anzieu (1985) « Moi-peau » : une analogie entre les fonctions du
moi et celle de la peau. Concept de « moi-peau ». La peau parle,
c’est un organe d’échange entre le dedans et le dehors. La peau respire. – la peau dit des choses (c’est très
parlant). Ex : exéma. Le « moi-peau » est une métaphore de
l’épiderme. Cette fonction de la peau comme un moi est un zone écran qui peut
protéger des excès de l’extérieur mais également de l’intérieur (passions,
angoisses, inquiétudes…).
On peut
avoir un moi-peau passoir parce qu’il ne s’est pas suffisamment construit comme
une protecteur entre le dehors et le dedans à quelqu’un qui a été effracté (pénétrer avec dégât)
au moment de sa peau psychique. On peut aussi avoir un moi-peau carapace à
personne tout en muscle, qui ne se présente que par une carapace de muscles.
Les muscles sont comme une seconde peau. On se fait une peau de muscles.
La tatouage
a une fonction de clôture (fonction de marquage) – effraction psychique, perte
ou abandon – On marque le moment ou un évènement est arrivé par le tatouage (le
tatouage est arrivé à un moment donné ou une construction identitaire est
devenue difficile).
Didier
Anzieu a également étudié la genèse de la peau. Le nourrisson se développe avec
différents types d’enveloppes. (Le « holding » - le fait d’être bien
tenu – est important, cela a à voir avec le sentiment de sécurité). L’enveloppe de chaleur, de
douceur, touche aussi au moi-peau. Il y a aussi l’enveloppe sonore, l’enfant
est extrêmement sensible au bain de parole.
Anzieu a
montré qu’il y avait neuf fonctions du « moi-peau » : maintenance (holding), par-excitation (contrôler les
excitations internes), individuation
(je suis un être individué, séparé des autres), inscriptions des traces (tatouages, cicatrices qu’on va
gratter, traces qui ne partent pas), l’autodestruction
(on peut attaquer la peau, on préfère parfois retourner sa souffrance sur soi
plutôt que d’extérioriser sa violence. Exemple à conduite d’automutilation).
2) Les psychologie somatique
La
psychologie somatique est une branche de la psychologie qui étudie l’humain à
partir du corps. Elle s’intéresse à la mécanique, à la fluidité des mouvements
internes, des organes. La psychologie somatique va s’intéresser à ce qui marque
le corps et qui va transformer l’individu.
En psychosomatique, on va trouver des psychologues qui ont une double formation en danse et
en psychologie. La kinésiologie* peut faire partie de la psychologie
somatique : l’étude des mouvements du corps qui vont dire quelque chose
concernant son psychisme – le corps garde toutes les informations de son histoire
en mémoire. En kinésiologie appliquée (en soin – thérapie), on peut changer
certaines postures, retrouver un équilibre.
3) La psychologie médicale
La psychologie médicale est plus ancienne historiquement que la psychologie de la santé. On va s’intéresser aux malades et à la santé. Dans la psychologie de la santé, on va s’intéresser à ce qui est symptogène. On va s’intéresser aux réactions de l’adaptation du malade à sa maladie. Comment le patient réagit à sa maladie ? Le sujet peut vouloir rester « dans la vie » et ne pas être stigmatisé par son handicap (dans le cas d’un « accidenté de la route » devenu hémiplégique), il peut l’aborder avec anxiété, être dans le déni – c’est tellement tragique que pendant un certain temps on va faire comme si cela n’était pas arrivé –, le malade peut tomber en dépression (« je souffre d’un cancer, je vais donc mourir. ») à ce n’est pas parce que quelqu’un va faire une dépression qu’il va moins bien s’en sortir, cela peut être une « hyper-adaptation » de quelqu’un qui réagit qui par la suite se ressaisira. Le psychologue n’est pas moraliste ou rééducateur (dans le cadre d’un patient qui ne veut pas prendre un traitement par exemple – « je préfère précipiter ma mort plutôt que de laisser la mort me prendre ») Le rôle du psychologue est d’accompagner le malade dans sa maladie, accompagner les équipes médicales (/ ! \ Burn out).
Le
psychologue dans ce champs va aussi rencontrer les familles. Le psychologue ne
s’impose jamais.
4) Le rôle du psychologue à l’hôpital
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