mercredi 15 mai 2013

Trouble du genre - Clinique des transidentités (Sironi)

Plan de cours
  • Définitions
  • Approches historique
  • Le parcours transsexuel contemporain
  • Approche anthropologique
  • Que nous apprennent les sujets transidentitaires ?

Introduction : pourquoi la question de transsexuel et transgenre est traité dans un cours qui traite des différents troubles mentaux ?
Tout d’abord parce que la transidendité est un objet complexe (qu’il y a une transversalité dans les approches – il n’y a pas que les psychologues qui ont un point de vue sur la question – différentes disciplines ont écrit sur la question des transgenres  la sociologie ; la médecine (il y a des opérations chirurgicales de faites etc.
Il s’agit de dépathologiser la question transgenre et transsexuel. Les sujets transgenres ne sont pas des malades mentaux mais la psychologie et la psychiatrie les référençait en tant que tel. Il n’est pas question de pathologiser la question transsexuelle et transgenre les transsexuels sont encore référencés dans le DSM 4 où l’on parle de « troubles de l’identité de genre ».
Penser la question de la transidentité = apporter de la compréhension. La transidentité est une énigme : Comment se fait-il qu’une personne née dans un corps d’homme se sente profondément femme ? Cette profonde conviction appelée « conviction délirante d’appartenir à un autre sexe » était à l’époque catégorisée dans le registre des psychoses.
Cette énigme peut produire une fascination, de la frayeur, du rejet, de l’initiation (cela peut intéresser des personnes qui se sentent concernées par la question) … Cela ne laisse personne indifférent. Il est important de savoir ce que la transsexualité produit. Le genre masculin, féminin est tout aussi fondamental pour ces personnes que la question culturelle.
Il est important de ne pas stigmatiser les transsexuels / de ne pas poser de « diagnostic » sur ce qui n’est pas une maladie.
Des psychologues accompagnent les transsexuels dans le cadre d’une psychothérapie.
La transsexualité n’est pas une maladie. Par ailleurs, les transsexuels n’ont aucun problème si ce n’est la non-acceptation par l’extérieur, par les autres, de leur transsexualité.
Il s’agit d’adopter une position humaniste + de ne pas juger mais décrire la réalité de ces personnes ou en tous cas, ne pas les discréditer.
Comment les comprendre ? Pour les comprendre, il y a une méthode.
Pendant très longtemps, il y avait énormément de suicides parmi les personnes transsexuels puisqu’elles éprouvaient beaucoup de culpabilité ainsi qu’une profonde incompréhension (Les suicides ont énormément baissés maintenant qu’un parcours hormono-chirurgicale est proposé). Il y a toujours eu des transsexuels (de tout temps).
  • Avant, ils étaient punis de mort puisque leur transsexualité était perçue comme un crime
  • Puis, les transsexuels ont « sauvé leur peau » en rentrant dans des catégories nosographiques (psychose etc.)
  • Enfin, ils sont sortis de ces catégories nosographiques.
Trans FTM (Female To Man – né femme après une intervention hormono-chirurgicale, la personne est devenue homme.) + Trans MTF (Man to Female) Les auto-mutilations concernent beaucoup les MTF.

La question qui se pose est : « A qui appartient le genre (féminin / masculin) que l’on appelle aussi le sexe ? A qui appartient le corps ? »

Appartient-il à l’état ? ex : pour changer de papier, d’état civil, c’est le juge qui décide. Il faut prouver que l’on est stérile, c’est-à-dire que l’on ne peut pas avoir d’enfant dans notre sexe d’origine. Il faut donc avoir changé de sexe. Un médecin vient dans le bureau du juge, le transsexuel est déshabillé et on regarde si un homme a bien son vagin, si une femme a bien un pénis. Pourtant, certaines personnes ne veulent pas faire d’opération et préfère prendre des hormones (ce sont des « transgenres »). Le juge peut refuser le changement d’état civil. Il jugera en fonction de sa manière de penser la chose parce qu’il n’y a pas de loi – rien ne peut encadrer la transsexualité.
Il y a eu des cas en France ou le juge a refusé le changement d’état civil.
Le corps appartient-il au sujet ? Le corps n’appartient pas au sujet puisqu’il ne décidé pas seul de ce qu’il veut faire de son propre corps on ne peut pas faire ce que l’on veut de notre genre.
Est-ce qu’il appartient à la médecine ? Puisque c’est le médecin et le psychiatre qui donnent le feu vert pour l’opération.

  1. Définitions

En France, on parle de sexe ou de genre (masculin / féminin) mais on distingue le genre biologique et le genre psychologique. Pour la plupart des personnes, ça ne pose aucun problème, cela se superpose, mais il y a des personnes pour qui le genre biologique et le genre psychologique ne va pas de soi et c’est de ces personnes que l’on va parler aujourd’hui.
Le sexe, le genre biologique c’est ce que l’on voit. Le genre psychologique c’est ce que l’on ressent.

Le genre est différent de l’orientation sexuelle (homosexuelle / hétérosexuelle / bisexuelle). Il faut aussi savoir que ces catégories ne sont pas stables dans la vie. Ce n’est pas quelque chose de naturel. On n’est pas biologiquement, essentiellement, hétérosexuel. Il y a un éventail des possibles. Il n’y a pas de stabilité y compris chez une même personne.

Qu’est-ce que l’on appelle la transsidentité (transsexuel + transgenre) = catégorie générale qui regroupe les transsexuels ainsi que les personnes transgenres.

La transsexualité désigne des sujets qui se sentent généralement appartenir à un seul genre mais ce genre est différent du genre biologique dans lequel ils sont nés.
La réassignation hormono-chirugicale changement de sexe

Quand on parle de sujets transsexuels, on parle des personnes qui prennent des hormones, qui font des opérations d’ablation des testicules dans le cas d’un homme qui se sent profondément femme et la construction d’un néo-vagin ou la construction d’un néo-pénis pour le cas d’une femme qui se sent profondément homme. Là où cela se complique c’est que, après l’opération, quelqu’un qui était un homme et qui devient femme (et qui avant vivait avec une femme) peut s’intéresser aux hommes : il arrive que les sujets changent d’orientation sexuelle après l’opération.

Les personnes transgenres sont des personnes qui ne se sentent pas appartenir à un seul genre. L’appartenance au genre varie. Ils sont d’un genre biologique homme ou femme mais leur genre psychologique peut varier, il peut ne pas être stable. On est entre les genres (les deux genres ou un moment donné un genre puis plus tard un autre genre etc.)
Aujourd’hui on a beaucoup plus de personnes transgenres que de transsexuels.

Qu’appelle-t-on les travestis ?
Le sujet travesti est un sujet qui est biologiquement un homme par exemple, qui va se travestir, vivre dans l’autre genre. Le travesti peut parfois prendre des hormones, faire des opérations partielles… Le travestissement a à avoir avec la sexualité ce qui intéresse le travesti c’est de produire de la fascination, produire un plaisir sexuel en provoquant un trouble chez l’autre. Ce qui les attire, c’est de produire de la confusion chez l’autre, de l’attirance : on est vraiment dans le désir sexuel.
Des personnes ne sont attirés que par des sujets travestis c’est-à-dire des hommes qui vivent en femme  on est dans les choix préférentiels sexuels.
Les travestis restent généralement dans leur genre biologique. Le travesti n’a pas de problème de genre. Il ne cherche pas à être à l’aise avec son propre genre.

Les sujets intersexuels
Ce sont ce qu’on appelait avant des hermaphrodites (les appellations changent). Le vocabulaire a changé de par les associations qui estimaient que le terme ne correspondait pas.
Ce sont des sujets qui biologiquement sont nés avec les deux organes sexuels. Le sexe apparent peut être le sexe biologique et à l’intérieur il existe également l’autre qui n’est pas toujours très développé. Les organes ne sont pas tous deux fonctionnels. Chez les intersexués, on peut avoir un sexe qui est fonctionnel et un qui est en latence. Jusque dans les années 60, les médecins choisissaient de ne pas le dire aux parents et exerçaient l’ablation de l’un des sexes. Chez les intersexués, l’un des deux sexes est plus développé. Les médecins tenaient compte de ça avant l’ablation.
Ex : chez une petite fille elle avait un vagin et un clitoris sur-développé. Les médecins faisaient une opération parfois sans demander l’avis des parents. A partir des années 70, on demandait l’avis des parents Il était particulièrement difficile pour les parents d’avoir à choisir le genre de leur enfant.
Herculine Barbim Livre : « autobiographie » de quelqu’un hermaphrodite qui ne le savait pas. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait et a fini par se suicider.

La question du genre et la question du sexe est politique : « qui choisit le genre et le sexe dans lequel on est ? » (aujourd’hui) Depuis que la médecine sait métamorphoser un corps d’homme en femme, on laisse les gens choisir leur genre. Les médecins ont appris et ont utilisé les corps pour « pouvoir se faire la main » - les chirurgiens apprenaient. Les populations transsexuelles ont aidé la médecine parce qu’ils ont beaucoup servi à l’expérimentation pour que les chirurgiens puissent par la suite maitriser la chirurgie réparatrice (dans le cadre d’un cancer du sein par ex).

  1. Approche historique

La première fois dans l’histoire où il a été question de transsexualité (où l’on en parle médical), c’est en 1838 J. Esquirol mentionne la transsexualité dans un écrit médical. Il s’est emparé de la question de manière scientifique. A partir de ce moment, on sort de cette image de « crime », du « vice », du « monstre ». Jean Esquirol nomme cette maladie « inversion génitale » et il la considère comme une monomanie* (psychose liée au genre – conviction délirante d’appartenir à un autre genre). La transsexualité rentre dans la maladie mentale. De cette façon, les transsexuels sauvent leur peau puisqu’ils ne sont plus tués, condamnés à mort.

Trouble de la vie sexuelle – une déviation de la vie sexuelle.

L’invention du terme « transsexuels » date de 1912 (première fois que l’on emploie le terme de « transsexuel ». C’est un médecin Berlinois (Magnus Hurschfeld) qui a employé ce terme pour la première fois. Son affiliation était la médecine. Il s’était aperçu que des personnes transsexuelles ne cadraient pas systématiquement, nécessairement, avec l’homosexualité. Il est le premier à faire une mammectomie (ablation des seins) pour un trans FTM. Ce n’était pas une question de souffrance physique mais une question de souffrance psychique.

En 1949, la transsexualité sort de la catégorie de la perversion. Cela devient un syndrome. Au fur et à mesure du temps, l’idée est de rendre moins grave la « pathologie mentale ». On sort au fur et à mesure de la catégorie de la maladie mentale (« un syndrome » c’est moins grave qu’une pathologie, qu’une psychose). Quand on considérait la transsexualité comme une psychose, on donnait aux transsexuels des médicaments (ce qui leurs donnaient des effets secondaires). Certains ont connu des électro-chocs, ont pris des psychotropes, des sédatifs, des anti-dépresseurs parce qu’on était persuadé que les transsexuels étaient des psychopathes ils ont été sur-médicamentés.
En 1961, au Danemark, il y a la première opération de changement de sexe global (entier) faite sur Christine (ex Georges Jugensen). Son autobiographie a été publiée en 1967.

Si la médecine s’est mise à faire des opérations, c’est pour être aidante parce qu’il y avait trop de suicides, d’auto-mutilations…

Aujourd’hui les transsexuels se sont constitués en associations d’usagers et ont protesté haut et fort contre le fait que les médecins, les psychiatres, les traitaient de manière inadéquate. Lorsque le transsexuel veut changer de sexe :
Une psychothérapie (pendant 3 ans) est obligatoire parce que l’on veut voir si le discours du transsexuel est le même pendant ce temps, si on n’arrive pas à faire changer la fonction psychique, parce les opérations ne sont pas « rien ». Cependant, les transsexuels ont le sentiment d’être maltraités. Avant qu’il n’y ait ces opérations lourdes, on veut s’assurer de la santé psychique de ces personnes. Le problème c’est que cela dure trop longtemps. A l’heure actuelle, des transsexuels passent encore jusqu’à 3 ans en psychothérapie sans prise d’hormones en parallèle c’est trop long !

Il y a des écrits particulièrement discréditant pour les transsexuels : « Changer de sexe » de C. Chiland. C. Chiland était une spécialiste et dans son livre, elle a un contre-transfère (c’est une manière dont le psychologue considère le sujet. De ce fait, le psychologue exprime ce que ça lui fait en retour d’analyser des personnes transsexuels.) Elle écrit « jamais je ne pourrais considérer comme un homme un obèse qui jamais pourrait me pénétrer » elle parle d’elle au lieu de parler de clinique, de quelque chose de psy. Elle parle aussi de la question de la « crédibilité », elle dit d’un transsexuel : « cette personne n’est pas crédible. ». C. Chiland s’est avérée maltraitante envers les transsexuels. Son but était uniquement de « les faire revenir à la raison ».

Il est important de comprendre que la transsexualité n’est pas une question de choix.

1996 – 2003 Madame Sironi a monté un groupe de recherches à l’université (au bâtiment C) : c’était une consultation de recherche mais également d’accompagnement psychologique pour les transsexuels. « Qu’est-ce que la transsexualité ? » « Qu’est-ce que l’on peut faire pour ne pas vous discréditer ? » « Qu’est-ce que c’est pour vous le genre ? » Elle donnait la parole aux transsexuels. Les personnes étaient rassurées. On ne remettait pas en cause la question du genre. Les personnes n’étaient pas catégoriser, mis dans des cases. On ne les assignait pas à une pathologie particulière. L’idée était de monter un accompagnement psychologique de personnes transsexuelles qui étaient dans un parcours de métamorphose. Cette consultation était fonctionnelle et gratuite. Madame Sironi a également reçu des parents qui accompagnaient leur enfant et qui se posaient des questions aujourd’hui, on parle plus facilement de la transsexualité.

Ce groupe créé par madame Sironi a généré des travaux scientifiques et de manière plus diffuse « la question trans est traitée autrement ». De manière plus générale, le groupe a participé à la dépathologisation de la transsexualité. Dans ce dispositif de recherche, il y a avait des groupes de réflexion (trans, médecins, étudiants) de gens qui discutaient entre eux objectif : faire changer l’opinion des personnes trans sur elles-mêmes. La mise en position d’expertise des patients les fait réagir et leur permet de s’exprimer. Le groupe organisait des « lectures en groupe » (lecture d’écrits discriminants) L’idée c’était qu’eux même (les transsexuels) s’approprient les théories avec lesquelles on les pense. C’était affreux pour eux d’apprendre ce que l’on pouvait dire sur eux.

  1. Le parcours transsexuel

Le parcours transsexuel ou « le parcours de réassignation hormono-chirurgicale » est un parcours de métamorphose. Le concept de la métamorphose : la transsexualité n’est pas un vice. Les transsexuels ne sont pas des malades. La transsexualité est une contrainte à la métamorphose (on change de forme).

La révélation : généralement c’est du tourment, de la souffrance. Ils sont souvent seuls, dans le secret. Les transsexuels ont beaucoup souffert de l’image des drag-queens. Aujourd’hui il y a des documentaires très bien fait sur la question des transsexuels. Ex : « le sexe de mon identité » = documentaire très bien réalisé.
La révélation peut se faire de différentes façons. Il y a des révélations tardives :
« transsexualité secondaire ». Cette révélation explique tous les mal-être que les personnes ressentaient.
Ex : Monsieur qui accompagnent sa femme chez le gynécologue. Il lit « Elle ». Il y avait un article sur les trans. Il tombe littéralement des nus. Il n’a pas dormi, il suait énormément et se sentait mal. Tout son être prenait un sens. Tout d’un coup, tout prend un sens mais il avait très peur. Il a fait son « coming out » et a révélé sa transsexualité à sa femme. C’est un choc pour lui et pour le couple mais la métamorphose a commencé à ce moment-là.

La transsexualité « primaire » revient à savoir depuis tout petit (du plus loin que l’on se souvienne) que l’on appartient à un genre différent de notre genre biologique garçon par exemple qui s’est toujours considéré comme fille. Quand un petit garçon joue avec des jouets de filles, c’est mal vu.
Ex : petit garçon de 9ans qui dit « je ne suis pas un garçon, je suis une fille ». Les parents se sentaient déroutés mais n’étaient pas contre le fait que leur fils soit transsexuel. Madame Sironi a vu ce petit garçon plusieurs fois en entretien. Le petit garçon racontait qu’il était rusé (il avait des stratégies pour finir par avoir des jouets, des déguisements de filles). Il était amoureux d’un petit garçon mais également d’une petite fille. Madame Sironi a dit à l’enfant qu’il ne fallait pas qu’il se culpabilise.

Aux Pays-Bas, lorsque des enfants sont diagnostiqués transsexuels moyennant toute une batterie de tests, de questions etc. les médecins bloquent la production hormonale qui les fera souffrir dans la mesure ou par exemple le petit garçon se sent fille. On stoppe la production hormonale pour éviter les souffrances psychiques à l’adolescence.

C’est plus facile pour les petites filles d’un point de vue sociétal puisqu’une fille qui joue avec des jouets de garçon est simplement vue comme un garçon manqué. La « douleur » vient au moment où la petite fille devient une femme : elle a ses règles, son corps change…

Des personnes disent que la « sexualité n’est pas centrale » dans leur vie. Les personnes transsexuelles qui ont ce discours sont appelés « les personnes du troisième genre ».

La chrysalide. Comment une chenille devient papillon ? Cette contrainte à la métamorphose se fait  en plusieurs étapes :
  1. Parcours psy : l’idée vérifier qu’on est bien dans une permanence du genre
  1. L’hormono-thérapie FTM : on stoppe la production des hormones féminines et on injecte des hormones masculines et ensuite les changements commencent (le système pileux se développe, la barbe pousse, la voix devient plus grave, les seins diminuent). Les effets des hormones peuvent être très rapides (et même spectaculaires).
Chez les MTF : on donne d’abord de l’androcure (c’est ce qui bloque le fonctionnement masculin, le système de production de spermatozoïdes, l’érection) et ensuite on injecte les hormones féminines. Le système pileux s’amoindrit. Chez certaines personnes, la transformation est tellement rapide qu’on a déjà vu un patient avoir une crise psychotique du fait que tout ait été transformé bien trop rapidement. De nombreux transsexuels pensent que plus ils prennent d’hormones, plus la transformation corporelle est rapide, ce qui est faux ! Cela peut même être contre-productif !
  1. Les opérations chirurgicales  FTM : la mammectomie + on enlève l’utérus (cette opération est bien connue et est parfaitement maîtrisée par les médecins). Dans un deuxième temps, on fait une phaloplastie = la néo-construction d’un pénis. On prend la peau de l’avant-bras, on la roule + on tire l’urètre au niveau de la vessie… Le pénis est entièrement fonctionnel. Pour les érections, il y a des systèmes avec des médicaments ou des systèmes de pompe qui créent une érection.
Phaloplastie cette opération a des bénéfices puisque les chirurgiens ont appris et cela a servi pour les mutilés de guerre (en sautant sur une mine, on peut perdre une jambe ainsi qu’une partie de son sexe par exemple), les accidentés de la route etc.
  1. Concerne plutôt les trans MTF L’épilation au laser (lasérothérapie) + la phoniatrie (où les transsexuels apprennent à poser leur voix) = C’est une véritable construction, une métamorphose identitaire !
  1. Changement d’état civil C’est quelque chose qui est problématique puisque cela se fait par département. A certain endroit, les juges sont plus ouverts à la question.
  • Arriver à cet état de transformation et ne pas accepter le changement d’état civil (ce qui revient à empêcher la personne de vivre socialement), cela est vécu comme du sadisme.
Le processus de transformation peut aller de 6 mois à 1ans.

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