Qu’est-ce
qu’une approche* ?
Synonyme : courant théorique /
modèle
Quels sont les différents troubles
mentaux ? – Répertoriés dans le DSM 4 :
Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – manuel
de référence
qui classifie et catégorise des critères diagnostiques et des
recherches statistiques de troubles
mentaux spécifiques.
Pas de hiérarchie entre les
différentes approches => vision intégrative
Exemples d'approches :
-
Modèle Psychodynamique (très en vogue en clinique )
-
Modèle Psychoanalytique
-
Modèle biomédical / neuropsychologique /
neurosciences (pas réellement d’interventions
thérapeutiques)
-
Modèle systémique
-
Approche cognitive et comportementale (Stimulus à Réponse )
-
Approche psychosomatique
-
Traumatisme psychique et organisation traumatique de
la personnalité et de la psychopathologie
-
Approche ethnopsychiatrique et géopolitique clinique
-
Modèle humaniste / Psychologie transpersonnelle /
Psychologie spirituelle
-
L’hypnose [Léon Chertok]
Continuum (ensemble d'éléments
tels que l'on peut passer de l'un à l'autre de façon continue)
entre le normal et le pathologique.
Approche = Modèle théorique / Méthode
d’investigation
Comment se construit l’approche ?
Les différentes approches
perdurent par leurs critères de pertinences, de scientificité et
d’usage.
Critère d’usage => question très
importante.
Il n’y a pas de modèle général
dans les troubles mentaux.
La psychanalyse a cette prétention de
pouvoir tout expliquer.
Neuroscience => Tout ne se voit pas ! Un grand nombre de troubles mentaux ne sont pas visibles par IRM.
Le thérapeute choisi son
approche en fonction de son approche universitaire. Paris 8 a
une approche intégrative* : l’université ne privilégie pas
une approche. Tout se vaut.
Approche intégrative = approche qui
intègre les différentes approches.
L’approche est un choix pour le
psychologue qu’il fait en fonction de sa formation universitaire,
de son histoire personnelle etc.
L’efficacité des différentes
approches* => théorie et en même temps mode de soin = pratique
thérapeutique. On ne considère pas aujourd’hui qu’une
approche soit plus efficace qu’une autre.
Méta-analyse = Le terme
méta-analyse désigne le regroupement de plusieurs études de
nature statistique et de taille relativement modeste ayant pour but
d'augmenter le nombre des malades inclus. À partir des
méta-analyses il est possible de tirer des conclusions générales.
Le terme méta-analyse peut également
se définir comme une compilation des études sur le même sujet.
Fouques (2004) a fait une méta-analyse
(on lit toute la littérature des revues scientifiques et on fait
une analyse de toutes ces études).
En travaillant sur les études faites
en France, au Canada etc. Toutes montrent une équivalence des
psychothérapies : toutes y compris la psychanalyse.
Toutes les approches ne sont pas
bonnes pour tout le monde. Que montre cette méta-analyse ?
Quelle que soit l’approche :
-
l’efficacité se situe entre 70 et 80% des cas
-
environ 20% des patients ne relèvent pas d’améliorations
-
pour environ 10% des patients, on observe une aggravation des
symptômes
Ca dépend de la demande et de
l’adresse* : cette personne est-elle bien adressée pour cette
approche ?
Dans le cas de traumatismes psychiques,
on peut se dire que l’hypnose peut être indiquée.
Et bien NON. Pourquoi ? S’il y a refoulement,
c’est-à-dire une volonté active du psychisme d’oublier pour
continuer à vivre, parfois des patients peuvent retrouver le
souvenir traumatique trop violemment et sombrer dans la psychose
traumatique.
Les 10% d’aggravation peuvent
être liées à cela. Par l’hypnose, on peut aussi retrouver
de faux souvenirs, donc des choses qui sont arrivées :
pas dans la réalité mais dans des rêveries, des fantasmes…
Chaque approche a ses limites.
La psychanalyse => Le
patient est allongé sur un divan. Si le patient est anxieux,
s’il a des peurs, une angoisse persécutive, il ne sera pas à
l’aise avec le dispositif.
Chaque approche n’est pas indiquée
pour tout le monde.
Dans le cadre des 20% qui ne
relèvent pas d’amélioration, il faut pouvoir changer
d’approche thérapeutique.
Il y a des variables psychologiques qui
interviennent dans le processus thérapeutique quelles que soient les
approches.
-
65% relèvent du patient => Si l’approche
fonctionne c’est grâce au patient , de son engagement initial :
« Je souhaite faire une psychothérapie », de son degré
d’introspection (auto-observation : capacité d’être un bon
observateur de son propre psychisme).
-
25% relèvent du psychologue : la personnalité du
thérapeute => qualité personnelle et professionnelle, empathie
valent seulement pour 25% dans la réussite, l’efficacité de la
thérapie.
-
10% tiennent à la technique en elle-même
Vocabulaire
Décompenser => Quelqu’un
peut avoir une structure psychotique mais vivre « normalement »
tant qu’il ne rencontre pas une personne qui le fait décompenser* :
ce qui vient et qui « casse » tout d’un coup.
Empathie => Capacité
de pouvoir penser les pensées des autres, ressentir les
ressentis des autres, mais de ne jamais perdre son propre sens de
gravité : tout en restant soi-même.
Contre-transfert =>
Dans la cure psychanalytique, le contre-transfert désigne le
sentiment inconscient
qu'éprouve l'analyste, le thérapeute, en réaction aux
sentiments inconscients ressentis par l'analysé dans le travail
d'analyse. Ces sentiments de contre-transfert facilitent
chez l'analyste la compréhension de la nature du conflit
intrapsychique vécu par l'analysé dans son travail d'analyse et
son interprétation dynamique en vue de l'amélioration de son état.
Site intéressant à
voir (webographie) concernant les questions de
l’évaluation :
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