Son expérience concerne les ouvriers tunisiens de France. Il
les a distingué en 3 groupes :
Un 1er groupe qui se juge de passage en France.
Pour eux le GR sont les ouvriers français qui leur ressemblent le plus
(ouvriers agricoles des villages alentours et qui pour loisir jardinaient
pour eux le travail industriel n’est pas intéressant et leur philosophie est de
ne pas avoir d’histoire).
Un 2ème groupe qui voulait rester en France et
avoir une promotion. Pour eux le GR sont les ouvriers français intéressés par
leur travail mais qui avaient toutefois une attitude critique envers
l’entreprise et son organisation (syndicalistes) _ ils pratiquaient le freinage
(à l’époque le salaire était donné au rendement : les ouvriers suivent une
norme informelle dans le but de sauvegarder les moins actifs.
Un 3ème groupe dont l’avis a évolué avec le
temps. Ils se sont détournés qu GR 1 pour le GR 2. Ce changement se faisait
lorsqu’ils devaient passer un examen pour avoir une promotion.
Par exemple dans l’armée les soldats qui voulaient monter de grade (devenir sous officier par exemple) suivaient les comportement des sous officiers (par exemple) mais en contrepartie ils étaient rejetés par le groupe de soldats qui leur appartenait ;
Le risque est de se marginaliser, l’image de soi se déprécie : le risque est le même aujourd’hui avec les diplômes. Celui qui réussi un diplôme de médecin (doctorat recherche) mais qui ne trouve pas de travail dans la branche qu’il voulait ira dans le privé mais sera sous évalué dans ses capacités réelles. (ex : en 1999 il n’y avait que 30 emplois de maître de conférence dans la section biologie pour 900 demandeurs).
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