jeudi 29 novembre 2012

Base de la méthode clinique : psychologie clinique (Plagnol)

Expérience d'une rencontre entre le clinicien et le patient
-> demande de soin
-> cadre : espace d'écoute -> discours, langage, dessin, jeux, gestes
Rencontre du sujet qui a une histoire unique. Le clinicien et le patient auront une relation de confiance et de confidentialité (-> secret professionnel : devoir déontologique).

2 niveaux fondamentaux :
a) analyse sémiologique : 
niveau qui s'efforce de rester objectif et d'utiliser une sorte de langage commun au clinicien pour identifier que présente le patient. repérer les symptômes, étude des symptômes et signes qui permettent de reconnaitre un état pathologique. Ces signes et symptômes peuvent être observés dans le comportement, l'affectif, la pensée, la relation, le corps. Regrouper les symptomes pour former un syndrome.

Définitions :
  • Diagnostique : identification des troubles
  • Nosographie : classification des troubles
  • Anamnèse : histoire des troubles (qu'est ce qui s'est passé pour que les troubles apparaissent -> histoire personnelle, biographie du sujet)
  • Contexte de vie : réseau social, familial, situation professionnelle
b) analyse psychopathologique :
Comprendre le fonctionnement de la personne (psychique) qui dépend de son histoire.
Tout symptôme ou trouble a une fonction dans la vie psychique de l'individu. Avec la notion de processus de défense.

Si le sujet se construit des défenses qui vont à l'encontre de la réalité alors ce sont des délires. Le sujet entre dans un cercle vicieux où le raisonnement psychique met à l'écart le sujet de son environnement. Le sujet ne pourra plus sortir par lui même de ce cercle vicieux. Il aura donc besoin d'une intervention extérieure.

Fonctionnement
Conflit
Angoisse
Défense
Relation
Psychotique
Désir/Réalité
Angoisse de morcèlement
-          Déni : le sujet écarte un fragment de la réalité comme s’il n’existait pas
-          Projection : attribution à une personne extérieure d’une source de tension
-          Délire de persécution
Fusionnel (autrui ne pas se différencier de soi)
Névrotique
Désir/Interdit
Angoisse de culpabilité
Refoulement : fragments psychiques des représentations mentales sont écartés de la conscience
Intersubjective (autrui est différent de soi avec un désir différent de son propre désir)
Limite
Pulsion/Idéal du Je
Abandon (perte d’objet, séparation)
Clivage de valeurs
Dépendance anaclitique

Phase transitoire
Stable : organisation structurale (fonctionnement stable)
Type de vulnérabilité -> bloc de cristal (Freud)

Image Positif : bon Je, bon objet
Image Négatif : mauvais Je, mauvais objet

Histoire singulier + Contexte/situation de vie -> Décompensation -> Un trouble mental (sémiologie)

Histoire subjective : traumatismes, amnésie, récits...

Analyse étiologique :

Etiologie : cause

Causalité ? -> modèles de compensation

Facteurs étiologiques -> psychanalyse, TCC, systémique, biologique (plurifactoriel)

Classification des troubles :

Nosographie :
- Sémiologique (crises sémiologiques)
- Psychopathologique (ex : psychanalyse) -> Fonctionnement du sujet (névroses, psychoses, perversion)

2 types :
- Nosographie "classique" (troubles psychotiques, névrotiques, de l'humeur; addictions, perversions, troubles de la personnalité, troubles mentaux de groupe).
-  DSM, CIM (avec critères de diagnostic "athéorique"); CO, OMS.

Nous avons ensuite regarder une vidéo : une interview qui parle de la psychothérapie (à revoir)
Psychothérapie : travail sur la personnalité pour repérer les zones de traumatisme ou thérapie de soutien = notion d'adaptation du patient, patient à la possibilité de dépasser sa maladie, d'être autonome mais il est persuadé qu'il ne peut plus le faire. Donc psychologue l'aide à dépasser ça, à reprendre confiance. Ex : le lieu du travail fabrique l'identité sociale. Sans relation sociale, on meurt.


Troubles psychotiques (psychoses) : => Syndrome délirant

Définition classique : altération globale du fonctionnement psychique, perte de contact avec la réalité commune (étrangeté pour autrui), non conscience de certains symptomes (idée délirante, croyance contraire à la réalité avec conviction absolue).

Fonctionnement psychotique (psychopathologique) :

Angoisse de morcellement, déni, projection, relation fusionnelle.

-> Transitoire
-> Stable (organisation psychotique)

4 critères (de Kraepelin) pour détecter un syndrome délirant :
1) Évolution :  aigu (moins d'un mois) ou chronique (persistant, supérieur 6 mois)
2) Organisation :
- Aigu: bouffée délirante aigu (psychose brève), mélancolie (trouble de l'humeur), manie (trouble de l'humeur), confusion mentale (cause organique, ex : prises de toxiques, métabolique (hypoglycémie), infection).
- Chronique : systématisé (cohérence interne) ou non systématisé (schizophrénies).
3) Mécanisme délirant :
- Intuition (s'impose comme une révélation, début du SD)
- Interprétation (signification fausse à un fait réel)
- Imagination (construction sans base réelle)
- Hallucination (perception sans objet)
- Illusion (perception déformée)
4) Thème (du délire) : contenu des idées
ex : persécution (se sentir menacé), érotomanie, mégalomanie (idées de grandeur), mystique (contenu religieux, mission), jalousie (infidélité), hypocondrie... 

Systématisé : 
- Type paranoiaque (interprétation)
- Type paraphrénique (imagination)
- Psychoses hallucinatoires chroniques (hallucination)

Bouffée délirante aigue :
DSM - CIM : psychose brève.
Définition : SDA évolution brève avec guérison à court terme si soins du patient.
Touche généralement de jeunes adultes.
- Prodrome : angoisse, irritabilité, trouble du sommeil.
- Délire non systématisé (pas le temps d'organiser son délire) dit polymorphe (persécution, idées de réf, érotomanie, mystique).
- Tous mécanismes : hallucinations, interprétations.
- Automatisme mental (perte de controle mental : hallucinations psychiques, actes imposés).
- Hospitalisation (parfois sans consentement du sujet : loi du 5 juillet 2011).
- Bilan : diagnostic différentiel (manie, mélancolie, confusion mentale)
- Médicaments : neuroleptiques, antipsychotiques (ex : zyprexa, rispernal...).
- Moins d'un mois : phase dépressive avec "critique" : élaboration psychique.
- Suivi psychologique
- Evolution à long terme : 40% (par d'autres épisodes délirants), 35% (autres épisodes aigus délirants, manie, mélancolie; trouble bipolaire (4%), psychose maniaco dépressive (1%)), 25% (schizophrénies, délire persistant non systématisé (1%)).
- ATCD familiers ou personnels
Réinsertion scolaire ou professionnelle (repli artistique)
Qualité de la relation thérapeutique
- Histoire, vulnérabilité + Événements, hallucinations ==Décompensation==> BDA

Schizophrénies (1911, Bleuler) :
Délire persistant non systématisé.
Dissociation ("Spaltung") -> Perte de l'unité de la personnalité sur tous les plans (affectif, comportemental, cognitif).
Autisme (autos) : repli sur le monde intérieur, rupture de relations.
Classement : 18 mois; DSM - CIM : 6 mois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire